Reprise d'Economie de Rousseau
2nd

Tous les avantages de la société ne sont-ils pas pour les puissants et les riches ? Les riches ne sont-ils pas favoriser ? Un jeune étudiant, héritier d'une famille bourgeoise, n'a-t-il pas tous les moyens de réussir ? N'a-t-il pas toutes les aides requises ? N'ont-ils pas tout à l'heure disposition, la plupart du temps gratuitement ? N'ont-ils pas plus de chance face à la justice, grâce à un avocat plus compétent ? Les fraudes qu'ils commettent ne sont-elles pas facilement passées sous silence ? Si l'un d'entre eux est accusé de vol, n'est-il pas systématique que la procédure dure assez longtemps pour être oubliée ? Que ce même homme soit volé, toute la police est aussitôt en mouvement et malheur à celui qu'il soupçonne ! Si ce pauvre homme est innocenté, n'est-il pas certain de voir sa vie ruinée par les rumeurs ? Un homme riche ne se fait-il pas respecter en un claquement de doigt ? Si un de ses employés le déçoit, n'est-il pas sûr d'être automatiquement licencié ? Tous ces dépenses superflues ne lui coûtent pas un sou ; elles sont le droit de l'homme riche et non le prix de la richesse.

Que le tableau du pauvre est différent ! Plus il est pauvre plus il doit à l'Etat. Toutes les portes lui sont fermées seulement à cause de sa situation qui paraît instable. Toutes les tâches les plus ingrates, dont personne ne veut, lui sont réservées. Ce pauvre homme est bien souvent surexploité au travail, traité comme un moins que rien, une personne sans aucunes valeurs. Et un jeune étudiant, n'a-t-il pas les plus grandes peines du monde pour faire des études supérieures ? En jonglant entre ses études et son travail qui permet de payer celles-ci ? Si ce malheureux a la malchance d'avoir des problèmes d'argent, les seules personnes qui sont encore dans son entourage, vont s'éloigner. Si ue pauvre homme demande une aide, va-t-on lui donner sans problème ? Un homme