Resistance au qutidien
Sandrine Gautier
Au travers de ce travail, je vais tenter d'illustrer 2 portraits qui me permettront d'aborder les grands thèmes qui me sont chers.
Wangari Muta Maathai ainsi que Madeleine Riffaud ne sont pas forcément les plus médiatisés et connus, c'est pourquoi je trouve intéressant de parler de leurs parcours et peut-être même vous faire découvrir ces deux femmes d'exception. Enfin je finirai par un homme, Stéphane Hessel, qui avec son histoire de vie et son dernier essai illustre bien le combat des deux femmes précédentes. Leur histoire à tous les trois me permettra d'aborder entre autre la notion de développement économique, de l'engagement et de la résistance.
Wangari Muta Maathai reçu le prix Nobel de la paix en 2004 pour son œuvre en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix. C’est la première femme africaine à recevoir ce prix.
Elle est issue d’une famille de fermiers du Kenya où elle est née le 1er avril 1940. Grâce à une bourse d’étude, elle obtient un baccalauréat en biologie dans le Kansas. Elle réalise alors son premier exploit puisque c’est la première femme d’Afrique de l’Est à monter aussi haut dans les études. Elle entre ensuite à l'Université de Munich en Allemagne puis s’envole à l'Université de Nairobi et obtient en 1971 un doctorat de biologie. Elle deviendra enseignante en zoologie.
Être une femme née en 1940 n'est pas chose aisée en termes d'ascension sociale, qui plus est quand on est noire et née dans un pays où le colonialisme fait rage depuis plusieurs décennies.
Cela ne l'empêche pas de fonder courageusement le mouvement de la Ceinture verte en 1977. Très proche de la nature et de son pays, elle va planter avec d’autres femmes kényanes plus de trente millions d'arbres pour arrêter l'érosion du sol. Mais la cause du droit des femmes lui tient aussi à cœur et elle prend la direction du « Concile national des femmes du Kenya ».
Elle a goûté pour son franc parlé à des emprisonnements