Resposabilité
LES MEDIAS DOIVENT-ILS TOUT DIRE ?
L'EXEMPLE DE LA « CRISE » DES BANLIEUES, OCT/NOV.2005
DOC.1 : RAPPEL DES EVENEMENTS : Le 27/10 : Première nuit d'émeutes A Clichy-sous-Bois, des échauffourées ont lieu après une intervention des pompiers appelés pour porter secours à trois personnes électrocutées. Deux adolescents de 15 et 17 ans qui s'étaient réfugiés dans un transformateur EDF pour échapper à la police sont décédés. Les autorités affirment que les policiers n'ont pas poursuivi les victimes. Une quinzaine de véhicules sont incendiés. 30/10 : Azouz Begag critique le ministre de l'intérieur Azouz Begag, ministre délégué à la promotion de l'égalité des chances, critique indirectement son collègue de l'intérieur sur France 2. "Il ne faut pas dire aux jeunes qu'ils sont des racailles, il ne faut pas dire aux jeunes qu'on va leur rentrer dedans et qu'on va leur envoyer la police." Le mot de "racaille" avait été utilisé par M. Sarkozy lorsqu'il s'était rendu, mardi soir, à Argenteuil. 01/11 : des violences dans d’autres départements : Dans la nuit de mardi à mercredi, des violences ont lieu dans trois autres départements : la Seine-et-Marne, les Yvelines et le Val-d'Oise. Elles se traduisent par des "harcèlements sporadiques de petits groupes mobiles", d'après la police, plutôt que par des affrontements directs. 03/11 : Incendies en Ile-de-France et en province Environ 400 véhicules sont incendiés dans la nuit. La province est touchée par les violences et une trentaine de voitures sont brûlées notamment à Dijon (centre-est), en Seine-Maritime (ouest) et dans les Bouches-du-Rhône (sud-est). 04/11 : 897 véhicules ont été incendiés dans la nuit, dont plus du quart en province, 253 personnes interpellées, des bâtiments commerciaux et publics détruits ou endommagés : la région parisienne, rejointe par la province, a connu une neuvième nuit de violences urbaines, notamment les villes de Toulouse, Rennes, Nantes, Lille, Le