Claudie BUISSON, directrice de l’Agefiph (Association nationale de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) explique qu’il faut inciter les entreprises qui n’emploient pas du tout de travailleurs handicapés à recruter au moins une personne sachant que c’est le premier pas qui coûte. De plus, en imposant la négociation avec les partenaires sociaux, la loi renforce le consensus et incite les entreprises à une politique active. En revanche, il est vrai que certaines entreprises se mobilisent déjà…et elles le font savoir.
L’enjeu de l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés est décisif car la réputation d’une entreprise, son attractivité sur le marché du travail dépend de plus en plus de sa capacité à intégrer toutes les catégories de demandeurs d’emploi.
Beaucoup d’employeurs ont une représentation stéréotypée du handicap. On imagine toujours la personne handicapée avec une canne blanche ou dans un fauteuil roulant. La réalité est plus complexe : allergie, hernie discale, asthme, maladie invalidante…
Il est important de souligner que 90% des personnes handicapées moteur n’ont pas besoin d’aménagement de poste et de nombreux malentendants utilisent le téléphone. Dynamitant les préjugés, des employeurs témoignent et parmi les sociétés ayant recruté un collaborateur handicapé, 92% se déclarent satisfaites.
L’insertion professionnelle des travailleurs handicapés est un problème actuel auquel il est important de s’intéresser.
De ce fait, il est important de savoir si l’insertion professionnelle des personnes handicapées correspond à une réelle dynamique d’innovation dans la gestion des ressources humaines de la part des