Retraite capitalisation
La retraite par capitalisation fonctionne sur le principe de l'accumulation d'un stock de capital, par des prélèvements sur les revenus des travailleurs (cotisations), qui servira à financer les retraites de ces mêmes travailleurs devenus inactifs. Elle s'oppose, dans le discours politique, au concept de retraite par répartition. Elle fonctionne à l'aide de fonds de pension, qui investissent les retraites principalement sur les marchés financiers.
Fonctionnement
La gestion de la retraite par capitalisation a toujours une forte composante collective : de par son importance sociale et le montant considérable des sommes en jeu, les différents acteurs du marché sont soumis à des réglementations et des contrôles spécifiques importants. • le cadre général peut être individuel (chaque individu gère son capital-retraite) ou collectif (l'État, l'entreprise ou un organisme spécialisé, appelé fond de pension, collecte et gère les sommes épargnées) • le système peut être libre ou (en partie) obligatoire
La retraite par capitalisation a pour objectif d'assurer à chaque génération des revenus. Ces derniers peuvent être proportionnels aux montants épargnés et à la rentabilité des placements faits, dans le cadre d'une capitalisation à cotisations définies, avec un aléa sur le revenu constitué. Ils peuvent être certains dans le cadre d'une capitalisation à prestations définies, faisant supporter le risque de marché sur un tiers tel qu'un assureur.
Le système par capitalisation encourage l'épargne individuelle et l'épargne au niveau de la nation.
Pour éviter que certains actifs ne se constituent aucune épargne, un niveau minimal d’épargne retraite est rendu obligatoire dans la plupart des pays. Pour éviter les comportements non optimaux des agents à rationalité limitée, cette épargne peut être fiscalement encouragée[1].
Une partie des revenus du futur retraité est épargnée dans le but de constituer un capital pour