Retraite par répartition exposé
Pour rétablir cet équilibre trois solutions peuvent être appliquée.
La première serait d’élever l’âge moyen du départ à retraite, ce qui permettrait d’un côté d’augmenter le nombre d’actifs et de l’autre de baisser le nombre de retraités. Cette solution est celle qui est actuellement privilégiée dans la plupart des pays et qui a été mise en œuvre dans les réformes françaises de 1993 et 2003. Elle se heurte cependant au faible taux d’emploi des seniors qui ont du mal a se faire embaucher aujourd’hui.
La seconde consisterait à augmenter les taux de cotisations afin d’avoir, plus de ressources pour le budget des retraites. Cette solution provoque de nombreuses réticences auprès des employeurs et des salariés. Du côté des employeurs, l’argument avancé est que cette augmentation du taux de cotisation viendrait alourdir le coût du travail, réduisant ainsi leur compétitivité dans un contexte fortement concurrentiel renforcé par la crise économique. Le patronat propose de n’augmenter que les taux de cotisation salariés, ce qui ne pèserait pas sur le coût du travail. Mais dans ce cas, le pouvoir d’achat des salariés serait en baisse, ce qui freinerait la consommation et la croissance économique. L’accroissement des taux de cotisation serait moins pénible à supporter pour les actifs si les salaires continuaient à augmenter ; ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
De même, le Conseil d’Orientation des Retraites (lieu d'étude et de concertation entre