Revue de presse
A la Une de la Meuse et le Soir, un sujet sportif. «Charline Van Snick risque de perdre sa médaille des mondiaux de Rio », déclare la Meuse. Celle-ci aurait été contrôlée positive aux métabolites de cocaïne à sa descente du podium des championnats du monde de judo à Rio de Janeiro le lundi 26 aout dernier. « Blanchie mais salie », titre la Libre et la DH, tous deux en accord. En effet, d’après elle, la jeune judoka n’aurait jamais imaginé se retrouver dans cette situation.
Tout d’abord, la Meuse déclare que la présence de cocaïne a bien été confirmée par l’analyse capillaire effectuée par les services du professeur Tytgat mais en quantité infime. Le Soir, la Libre et la DH nous en apprennent encore plus et annoncent qu’une mèche de cheveux de 28 cm a été prélevée sur Charline et que mis à part le segment positif de 2 cm, le reste n’a rien révélé. Ils déclarent également que l’analyse urinaire a révélé, elle aussi, la présence de cocaïne en quantité infime. «Charline a été en contact avec de la cocaïne mais de manière isolée et unique. Et sans nul doute à son insu », déclare la Meuse.
Ensuite, le règlement des compétitions de l’IJF ne tient pas compte de la quantité de produit interdit retrouvé dans les analyses. D’après la Meuse « Le seuil de tolérance est de zéro absolu », a expliqué Mr Flagothier car comme le dit l’édito dans la DH « responsable quoi qu’il en soit » ; tout sportif est responsable de ce qu’il y a dans son corps ». Le professeur Tytgat y témoigne « nous ne doutons pas de la sincérité de Charline Van Snick. Dans son chef, il n’y a sans doute nul ni intention, ni faute, ni volonté de tricher, mais il faut quand même croire qu’elle a commis une erreur, une imprudence dans son approche de ce mondial brésilien ».
De plus, « Charline continue à hurler son innocence, arguant que recourir au dopage pour elle, serait synonyme d’autodestruction tant les risques de tout perdre sont énormes », commente