Richard harrison
Richard Harrison trouve un emploi de moniteur dans une salle de sport. Dans les années 1950, le culturisme connaît un grand succès de mode et c’est comme body-builder que le robuste jeune homme va connaître ses premiers succès, en remportant quelques concours, sans vraiment se considérer comme professionnel dans ce domaine.
Pour arrondir ses fins de mois, il pose comme modèle photographique pour des revues de mode et de sport. A partir de 1957, il figure dans de petits rôles de productions hollywoodiennes telles que Jeanne Eagels de George Sydney (avec Kim Novak) ou Too Much Too Soon de Art Napoleon (avec Errol Flynn).
Richard se voit alors proposer un contrat avec la firme AIP (American International Pictures), productrice de très nombreuses séries B d'action, d'aventures et de science-fiction. C'est ainsi qu'on le remarque, aux côtés de Charles Bronson et Vincent Price, dans Le Maître du Monde, film d'après Jules Verne, signé William Witney. Il épousera Loretta, la fille de James Nicholson, l’un des patrons d’AIP.
AIP entretient des relations étroites avec l’Italie, important et co-produisant de nombreux films italiens. Sollicité par le producteur Italo Zingarelli, désireux de voyager et connaître de nouvelles expériences, Richard renonce à l'opportunité de devenir l'un des seconds couteaux d'Hollywood et préfère s'exiler en Italie, terre promise du cinéma d'exploitation, pour y tourner en vedette le péplum Le Gladiateur Invincible de Alberto De Martino. L'acteur n'a encore que 24 ans.
Durant 20 ans, il mènera depuis l'Italie une carrière de plus de 100 films qui embrassent tous les genres de la série B européenne à l'exception notable du cinéma fantastique. Péplum, western, espionnage, guerre, aventure, polar... Ces bandes