rien
en raison du groupement hydroxyle qui permet les liaisons hydrogène ; en raison de la chaîne carbonée qui subit des forces de van der Waals.
Aussi, le point d'ébullition des alcools est-il d'autant plus élevé que :
le nombre de fonctions alcools est grand : un diol a une température d'ébullition supérieure à celle de l'alcool simple équivalent, qui lui-même a une température d'ébullition supérieure à l'hydrocarbure correspondant. Par exemple, parmi les alcools dérivés de l'isopropane, le glycérol (propan-1,2,3-triol) bout à 290 °C, le propylène glycol (propan-1,2-diol) à 187 °C et le propan-1-ol à 97 °C ; la chaîne carbonée est longue : parmi les alcools linéaires, le méthanol bout à 65 °C, l'éthanol à 78 °C, le propan-1-ol à 97 °C, le butan-1-ol à 118 °C, le pentan-1-ol à 138 °C et l'hexan-1-ol à 157 °C ; la chaîne carbonée est linéaire, par maximisation de la surface de la molécule susceptible de subir les forces de van der Waals. Par exemple, parmi les pentanols, le 2,2-diméthyl-propan-1-ol à 102 °C, le 2-méthyl-butan-1-ol à 131 °C et le pentan-1-ol bout à 138 °C
La solubilité dans l'eau des alcools dépend des deux mêmes facteurs que précédemment, mais qui sont ici antagonistes :
la chaîne carbonée, hydrophobe, tend à rendre la molécule non soluble ; le groupement hydroxyle, hydrophile (grâce à ses liaisons hydrogène) tend à rendre la molécule soluble.
Ainsi, les alcools sont d'autant plus solubles dans l'eau que :
la chaîne carbonée est courte : le méthanol, l'éthanol et le propan-1-ol sont solubles en toutes proportions dans l'eau, le butan-1-ol a une solubilité de 77 g⋅L-1 à 20 °C, le pentan-1-ol de 22 g⋅L-1, l'hexan-1-ol de 5,9 g⋅L-1, l'heptan-1-ol de 2 g⋅L-1 et les alcools plus lourds sont pratiquement insolubles ; le nombre de fonctions alcools est élevé. Par exemple, les butanediols sont solubles en toutes proportions tandis que le butan-1-ol a une solubilité de 77 g⋅L-1 ; la chaîne