Rimbaud
Ce poème nous décrit deux tableaux symétriques par leur ton dramatique mais opposés par leur identités. A)Le premier est une description de la guerre faite en deux quatrains, les rimes sont en ABAB. Ici la guerre est dénoncer sur un ton agressif, la métaphore « les crachats rouges » en est l'exemple. Le mot crachat est un mot au son dur et vulgaire qui est désagréable a l'oreille. L'adjectif qui le qualifie « rouge » évoque le sang, la mort qui s'oppose a « l'infini du ciel bleu » du vers suivant ainsi qu'a « écarlate ou vert » au vers trois qui évoquent la paix. Rimbaud joue avec la vision du lecteur mais pas seulement. Il fait aussi appelle a l'ouille avec « sifflent » au vers deux. Les mots « mitraille », « raille », « croulent », « fumant » attaquent l'oreille du lecteur, ils sont désagréables tout comme « crachat ». Ce poème est une mise en scène d'un champ de bataille mais Rimbaud ne personnifie pas les personnages, il parle de « bataillon », de « masse », d'un « tas fumant », « d'homme » en général. « Qu'écarlates ou verts » désigne les uniformes des soldats Français et Prusse. Rimbaud amène le lecteur a comprendre que la guerre n'est « qu'une épouvantable folie » qui « broie », « et fait de cent milliers d'hommes un tas fumant », il déshumanise totalement les soldats pour décrire l'absurdité de cette guerre. B) Le second tableau est une critique de la religion faite en deux tercet. La première strophe décrit un Dieu heureux, paisible « qui rit », « dans le bercement des hosannah s'endort » et qui vit dans le luxe « aux grands calice d'or ». En utilisant ce vocabulaire