HISTOIRE ET THEORIE DU RIRE

I REFERENCES

1. RAYMOND DEVOS MATIERE A RIRE 1991 (sketch)

Interrogation fantaisiste sur l’origine du rire. Le rire est présenté propre à l’homme, présent à l’origine de l’humanité. Utilisation de multiples formes : rire physiologique, rire par le jeu sur les mots, comique de situation, nonsense, auto dérision, … Situation en abîme : texte sur le rire pour faire rire.

Citation : « le rire , c’est une énergie »

2. LA BIBLE GENESE 17, 18, 21 « le rire d’Abraham » (récit mythique)

A Abraham, déjà très âgé et sans descendance par sa femme légitime, Dieu annonce un fils d’elle. Abraham et Sara rient de ce qui leur paraît impossible. Rire nié par Sara et présenté comme coupable car mettant en doute la toute puissance divine. Récit dans lequel les rires successifs sont présentés comme une insulte à l’autre : rire d’Abraham et Sara, rire supportés par Sara, rire d’Agar. Le rire abaisse et éloigne (sous entendu de Dieu) : Agar et Ismaël sont chassés. Citation : « L’Eternel dit à Abraham : Pourquoi donc Sara a-t-elle ri ? »

3. GEORGES MINOIS HISTOIRE DU RIRE ET DE LA DERISION 2000 (essai historique)

Evolution chronologique de la signification du rire. Trois étapes : - l’antiquité : rire divin. Le rire est énergie créatrice et régulatrice. Il est prise de distance, par les dieux (autodérision) et par les hommes (distanciation par rapport au destin). - l’époque chrétienne : rire diabolique. Le dieu de l’Ancien et du Nouveau Testament ne rit pas. Le rire est d’origine diabolique, il éloigne l’homme de Dieu. Il rend laid dans un monde où esthétique et morale se confondent. Il est subversif dans un monde où l’ordre est divin - l’époque moderne et contemporaine : rire humain. Fragilisation des valeurs et des certitudes qui entraînent la généralisation du rire. Le rire exprime le doute, la dérision et l’auto dérision. Tout devient motif de rire donc