robert capa
« Le reportage de guerre », entre objectivité, témoignage et mise en scène.
(Correspondance – manuel Belin « L'image au collège », page 24) – M. Jautrou – Arts Plastiques - 2012
« L’image, la reproduction d’une photographie noir et blanc est simple et dépouillée, elle comporte peu d’éléments, le photographe mise sur la simplicité de la composition. Le personnage, un milicien espagnol qui au premier plan vient de recevoir une balle ennemie ; il occupe la partie inférieure gauche de l’image accentuant l’impression de chute formé par la diagonale qui sépare virtuellement le cliché en deux. Le photographe est placé en contre bas, la prise de vue est en contre plongé. Malgré sa simplicité cette image est spectaculaire, elle renvoie à l’idée d’instant décisif de la photographie, ici, le moment ou ce soldat se fait tuer, image dramatique saisissante qui doit aussi nous faire songer au fait que le photographe à cet instant risque lui aussi sa vie ! Le photographe est ici un artiste engagé qui défend une cause, celle des républicains. »
Extrait d'un texte du site Le Labo Arts P ---> Sarlat
« On en n'aura jamais fini avec la photo la plus controversée de l'histoire : Robert Capa a-t-il saisi sur le vif ou mis en scène, en
1936, le milicien fauché par une balle lors de la guerre d'Espagne ? Un documentaire, L'Ombre de l'iceberg, consacré à ce document mythique - sorti en décembre 2008 -, relance le débat. En 75 minutes, les Espagnols Hugo Doménech et Raúl M.
Riebenbauer reviennent sur les questions de base : qui est ce milicien ? Qui a pris la photo ? Où ? Comment ?
La photo est reproduite pour la première fois dans le magazine français Vu, le 23 septembre 1936. Dans la même page est publiée une autre photo, également signée Capa, prise au même endroit mais représentant un autre soldat, lui aussi frappé par une balle. Cette curiosité, qui suggère que Capa