Robespierre continuités et ruptures
Vers la fin du 18è siècle, siècle des lumières, règne en France un climat d’agitation populaire plutôt intense. Les philosophes de l’époque, qu’on appellera plus tard les philosophes des lumières, viennent se questionner sur les croyances, les idées et les concepts établis. On s’interroge sur des idées politiques et sociales, de liberté et d’égalité ce qui vient ainsi remettre en question les bases même du régime monarchique de l’époque. En effet le Tiers-État, représentant alors plus de 90% de la population est dirigé par un seul et unique homme, Louis XVI. Il règne alors sur la France comme monarque et ne partage aucun pouvoir avec ses sujets. Lorsque la France traverse une crise financière importante, les sujets qui se posent alors de plus en plus de questions concernant les causes de leur malheur réclament des capitaux au roi, qui lui se prélasse alors dans le luxe et la richesse. Il se réveille aussi sur le plan politique et propose au roi certaines mesures de décentralisation du pouvoir. Suite aux refus répétitifs de la monarchie, qu’on remettait alors beaucoup en doute, la Révolution française éclate. Révolution durant laquelle le Tiers-État renversera la monarchie pour ensuite faire une rupture significative avec celle-ci. C’est durant cette révolution, dont il fut un acteur important que s’inscrira l’œuvre de Maximilien de Robespierre. Plus actif politiquement après la prise de la Bastille de 1789, Robespierre est élu comme représentant du Tiers-État là où tranquillement il gagnera en popularité auprès du peuple et deviendra de plus en plus important. Robespierre deviendra le chef du Comité du Salut Public et aux dépends de la liberté d’opinion, de religion, d’expression et de plus encore, il défendra la République et cherchera à conserver les acquis, tous sans exception, de la révolution française. À un tel point qu’il imposera un règne de terreur durant lequel il supprimera par centaines ses opposants, les