Roger martin du gard les thibault
Roger Martin du Gard
Le discours de Jaurès
De "Jacques, penché en avant..." à "...C’est l’éruption de la fin !"
Introduction
Présenter l'auteur et l'œuvre.
I. Un texte épidictique
Le discours épidictique loue ou blâme, distingue ce qui est noble de ce qui est vil, "le beau et le laid moral".
A. L’éloge de Jaurès l’orateur
- Sa rhétorique : « D’où venait la vertu ensorcelante […] et la volonté révolutionnaire » => Jean Jaurès envoûte son auditoire à sa façon de parler.
- Métaphore : « courant de haute tension » = son discours crée des émules.
- Jaurès captive totalement son public : le narrateur fait part de ses réactions à travers des questions rhétoriques, accentuées par des effets d’accumulations, qui reflètent de manière libre les pensées de Jacques, et le langage oral de son discours par la suppression des verbes.
B. Le blâme de Jaurès le démagogue
- « Jaurès n’apportait rien de nouveau » => inutilité de son discours, formule très définitive : « une fois de plus ».
- Gradation : « sa pensée était simple […] de la plus courante démagogie » => un discours sans fond, creux, vide = accentuation par la juxtaposition de propositions indépendantes courtes et la suppression du verbe être et par la présence d’un rythme ternaire.
C. L’ambiguïté du personnage
- Les figures d’opposition = mettre en évidence les sentiments contradictoires qu’inspire Jaurès : oxymore = « banalités généreuses » => un discours sans intérêt pourtant utile au moral de l’auditoire ; antithèses = « frémir de fraternité ou de colère, d’indignation ou d’espoir » => on ne sait pas quelles émotions le discours suscite + « la lucidité de l’historien […] et la volonté révolutionnaire » => un personnage difficile à cerner.
- « vertu ensorcelante » => malgré un discours fade, Jaurès capte l’attention de son public : il est envoûtant, c’est un tribun habile, et proche du peuple.
II.Un texte ancré dans un contexte historique
A. Jaurès
- Homme