roman et la nouvelle au XIX
L'ancrage réaliste du dénouement est manifeste dans le traitement des descriptions de sa douleur, de l'accouchement et de l'enfant. En effet, Maupassant, écrivain réaliste, entend décrire la réalité. Il entend également décrire sa pensée pendant sa souffrance.
L'accouchement de Jeanne fut difficile, tant psychologiquement « (Jeanne) pensait sans cesse à Rosalie qui n'avait point souffert » que physiquement « Parfois la crise devenait tellement violente que toute idée s'éteignait en elle » La douleur était renforcée par la présence de son mari totalement indifférent face à sa douleur « le même insouci d'homme égoïste, que la paternité irrite » et également par la présence de Rosalie « elle faisait entre elles une comparaison incessante ». Au long de la scène sa douleur s'est même empirée « Mais une convulsion effroyable la saisit, un spasme si cruel qu'elle se dit : « Je vais mourir. Je meurs ! » Maupassant n'idéalise pas l'enfant « il n'avait pas de cheveux, pas d'ongles, étant venu trop tôt » et emploie le terme « larve » pour désigner le nouveau né ainsi que le terme « avorton ».
Jeanne est en effet désignée par des expressions qui la réduisent à une « malade » ou à un corps morcelé : « Et la malade, de