Le romantisme est un courant littéraire du XIXème siècle où les écrivains comme Victor Hugo, Lamartine, Dumas ou encore Chateaubriands témoignent de leur malaise dans une société qu’ils n’ont pas choisi et qui les rejette. Ils divulguent leurs émotions, sentiments et idées à travers les personnages de leurs textes aux quels ils s’identifient. Les auteurs cherchent à partager leurs malaises et leurs peines mais aussi leur émerveillement devant la nature ? Mais le lecteur est-il plus sensible à l’élan enthousiaste ou à la désespérance mélancolique du romantisme ? Pour répondre à cette question nous étudierons dans un premier temps la place de l’enthousiasme dans le romantisme puis la place de la mélancolie dans le romantisme et enfin les effets produit par cet assemblage.

Les auteurs romantiques sont accablés pas un destin tragique qui les pousse a écrire sur l’injustice d’un monde qui les rejette, pour cela ils créent des héros fictifs leur ressemblant et saisis par le même mal-être. A travers ces héros romantiques ils essayent d’atteindre la sensibilité du lecteur sur des thèmes comme l’amour, le rejet, la mort, le regret, la passion, le temps qui passe…
Ainsi dans René de Chateaubriand, René est un personnage mélancolique qui ne sait interpréter ses sensations et ses sentiments, il se dit « voyageur » dans un monde qu’il souhaite quitter. Chateaubriand arrive a toucher la sensibilité du lecteur en faisant apparaître le désespoir de René, il permet au lecteur de rentrer dans les pensés de René tel un ami intime ce qui rend le rapport entre l’auteur et le lecteur très étroit car l’auteur se confit au lecteur a travers le personnage tel un masque. Ici, dans René, l’auteur nous confit qu’il ne peux interpréter ses sentiments « mais comment exprimer cette foule de sensations fugitives que j’éprouvais dans mes promenades ? » e qu’il souhaite mourir « levez-vous, orges désirés qui devez emporter René dans les espaces d’une autre vie ! », ils s’agit de confidences