Rose boyer, chronique de la dérive douce
Cette liberté méconnue et enviée pas seulement au sens littéraire, mais appliqué de même au sens humain. Malgré la complexité du statut d’immigré, du travail que lui dispose le bureau d’immigration et de la violence envers les noirs dans sa nouvelle ville, l’auteur côtoie graduellement la liberté, un sentiment de gratitude : «J’épingle cette note sur le mur jaune, à côté du miroir : Je veux tout les livres, le vin, les femmes, la musique, et tout de suite. » (p.61). Une note, des mots, des souhaits, Dany pourra enfin profiter de tous ses désirs, et cela dans un monde où la dictature est inexistante. Une nouvelle réalité lui est proposée, une nouvelle vie, une nouvelle liberté. Cette liberté tant convoitée, il a fallu des pertes d’hommes, l’absolutisme, la violence, cette privation de la vie, Dany ne l’a pas oublié, un petit mémo lui …afficher plus de contenu…
Ce dernier découvre alors que les écrivains peuvent écrire tout ce qu’il désire : « Chaque fois que je tiens un livre dans ma main je me sens rassuré sachant qu'à tout moment je peux m'asseoir sur un banc et l'ouvrir.» (p.69) En Haïti, il n’avait pas cette liberté de penser et de publier ce qu’il souhaite. Il apprend à s’intégrer dans cette nouvelle ville qui n’a pas toutes les mêmes mesures et conditions de vie. La liberté d’adaptation lui appartient, la nouvelle langue, la température, la gastronomie tout était nouveau néanmoins, il a transigé positivement et librement pour que cette aventure devienne extraordinaire. Par la suite, fuyant la dictature il découvre une ville en pleine agitation olympique et où l’amour prend une grande importance dans sa vie. Il