Rousseau - du contrat social - chapitre 1
Va essayer de déterminer les fondements de l'autorité politique. Règles d'administration = loi fondamentale, qui sont celles de l'ordre pol. S'agit au fond de fonder l'ordre politique. Quelles bases peuvent servir à l'ordre social et pol. Ces bases doivent poursuivre une double-finalité : légitime et sûre c.-à-d. juste, conforme à un idéal moral, en accord avec le respect de la dignité humaine et avoir une stabilité, être pérennes* donc durables, signe de leur validité et parce que l'exercice du pouvoir ne peut se faire que dans et par la stabilité.
Première finalité de l'Etat : assurer la paix sociale. Si je ne vis pas en sécurité je ne peux pas faire un usage de ma propre liberté. Dble finalité qui fait que Rousseau, pourtant philosophe moderne, réfléchit comme un ancien : il ne s'agit pas seulement de vivre en paix mais de vivre librement.
Si Rousseau définit un contrat idéal (tel qu'il devrait être), il ne veut pas définir un contrat utopiste. Il prend les hommes tels qu'ils sont devenus dans et par l'histoire. C'est un penseur réaliste par opposition à PLATON qui était un penseur idéaliste (qui posait la République telle que les hommes devaient être.)
Rousseau a bien entendu les critiques de MACHIAVEL (à propos de PLATON) premier auteur moderne de pol, car pose que la loi à laquelle les hommes sont soumis est humaine, les ho sont la loi, ils ne se référent plus à une volonté divine mais à leur propre volonté. Mais pour MACHIAVEL une autorité pol est juste dès qu'elle est autorité, donc le juste est défini par celui qui est au pouvoir et tant qu'il y est le juste est juste. Donc réduit la question de pol à une question technique : comment obtenir le pouvoir et comment le maintenir ? Pour lui, le légitime* se réduit au légal*, c'est la force qui fait le droit. MACHIAVEL est bien un moderne dans le sens où il fait du pouvoir une finalité technique, il est amoral*, vise uniquement l'efficacité. Si un pouvoir veut être efficace doit