Rousseau

1859 mots 8 pages
Lorsqu'on cherche à en savoir plus sur la violence, on cherche avant tout de connaitre les raisons de cette violence. Il peut donc y avoir deux options : soit les Hommes sont violents naturellement, ou alors la vie social leur provoque une certaine violence. Cependant, peut-on réellement identifier le point de départ de cette violence ?
L’Homme détient, tout comme l’animal, des instincts. Cela pourrait donc dire que l’Homme est naturellement violent si l’on porte atteinte à sa condition de vie. En cas de danger l’Homme est certes violent mais peut-on affirmer qu’il l’est par nature et non en raison de la vie social ? Cette raison ne favoriserai-t-elle pas la violence à prendre encore plus d’ampleur ? C’est pourquoi nous pouvons affirmer que ses instincts le disposent également à une forme de violence qui va bien au-delà de ce que veut sa survie. En effet, il ne semble pas possible de rendre compte de la violence seulement en terme d’utilité par rapport à la survie : beaucoup de violence peuvent sembler gratuites en suivant ce point de vue.

Freud dans Malaise dans la civilisation nous dresse un portrait de l’homme : "L'homme n'est point cet être débonnaire, au cœur assoiffé d'amour, dont on dit qu'il se défend quand on l'attaque, mais un être, au contraire, qui doit compter au nombre de ces données instinctives une bonne somme d'agressivité. […] L'homme est, en effet, tenté de satisfaire son besoin d'agression aux dépends de son prochain, d'exploiter son travail sans dédommagement, de l'utiliser sexuellement sans son consentement, de s'approprier ses biens, de l'humilier, de lui infliger des souffrances, de le martyriser et de le tuer." La violence dont l'homme est capable ne se limite pas à celle, provoquée par les circonstances, de la légitime défense, elle est aussi le mode de satisfaction d'une pulsion, d'un désir qui ne doit rien aux circonstances et qui tient à notre nature.
Du coup, on peut comprendre que les violences qui paraissent dues aux

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