Routard 2012
De la douceur de la Vie, on se dit que c’a ne peut etre aussi beau, qu’il y a un prix à payer pour la savourer … Ils s’appellent Nous, mais ne sont pas pareils, pourtant ils sont nos frères et nous pourrions être identiques. La même copie conforme, le Clone universel qui avancerait droit, jusqu’à l’horizon qui est d’un blanc métallique, un blanc d’aéroport, un blanc d’hôpital. Un blanc qui fait peur, car rien ne perce dans son épaisse couche d’illuminations et de réponses fausses, de papelards tassées qui pourraient régir ma vie. Je brûle tout, et je brûle. Tout derrière moi car les attaches sont mortelles, il faut se libérer des croyances qui nous abreuvent depuis notre fabrication (car nous ne sommes pas nés encore) comme quoi les relations avec les autres sont indispensables à la progression, à l’élévation mais c’est des conneries. Toi, et Moi, avec le Tout, on ne regardera pas en arrière, on ira de l’avant et si jamais on croise des connaissances sur l’asphalte, tant mieux ! Mais jamais je ne reviendrais en arrière pour contempler cette vie maussade que j’ai l’impression de vivre depuis des dizaines de milliards d’années. Cette vie sale ou le bonheur est un ticket qu’il faut acheter, car tout ce qui est beau dans ce « Monde » dans lequel nous vivons se paye. Tout ! Payer pour manger, payer pour boire, payer pour voyager, payer pour fêter, payer pour vivre, payer pour s’aimer … L’argent ne devrait être qu’un mot oublié au fond de la mémoire des hommes. Je ne sais pas … Retournons au troc ! Mais non, toute cette masse puante, suante de