Rsa, machine à fabriquer de la précarité
Qui est concerné par le RSA ? Le revenu de solidarité active remplace le RMI (revenu minimum d'insertion) et l'API (allocation de parent isolé), en permettant à ceux qui reprennent un travail de conserver une partie de leur allocation. Il concerne aussi les travailleurs "pauvres", ceux dont le salaire n'excède pas 1,04 Smic mensuel, qui vont percevoir un complément à leur salaire. En tout, le RSA concerne près de 7 millions de personnes. Pour en bénéficier, il faut être âgé d'au moins 25 ans ou avoir un enfant à charge.
Le RSA a été inspiré par la volonté humaniste de son promoteur Martin Hirsch afin d’améliorer le sort des plus démunis.
Il a été mis en place en France le 1er juin 2009, c'est-à-dire sous la présidence de notre président actuel.
Le RSA a deux objectifs :
- Encourager le travail, puisque tout retour à l'emploi donne lieu à une augmentation de revenus
- diminuer la pauvreté en France
Selon les estimations du gouvernement, le RSA permettra d’améliorer la situation de plusieurs centaines de personnes. A côté de ces avantages, quels sont les effets de sa généralisation ?
Pour les « travailleurs pauvres », les RSA leur permet d’avoir un supplément de revenu mais les rend dépendant de la solidarité nationale. L’individu mi-travailleur, mi-assisté est dans une position délicate. Une personne qui n'a pas de travail touchera le RSA à taux plein (environ 450 euros, l'équivalent du RMI). Une personne qui a un salaire faible bénéficiera, avec le RSA, d'un complément de revenu dégressif au fur et à mesure que son salaire va augmenter.
Avec le RSA, l’emploi n’a plus son statut classique, il subit une forte régression. Dans le rapport de la « commission Hircsh » de 2005, on peu lire (je cite) « que la précarité des emplois était la cause principale de la pauvreté laborieuse ».
Le RSA entérine donc la précarité (c’est-à-dire Rendre valide en ratifiant de façon juridique).
En effet les individus