Rse et condition de travail
Pour rappel, l’ancienne définition était la suivante: “L’intégration volontaire, par les entreprises, de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes.”
La nouvelle définition, quant à elle, est désormais celle-ci: “La responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société.”
And so what? me direz-vous. C’est la question que je me pose depuis 24 heures environ. Cette nouvelle stratégie est une réponse à la crise actuelle. Il faut réaffirmer ses bonnes intentions, et surtout travailler encore davantage dans cette (bonne) direction. Pour cela, je pense que cette nouvelle stratégie est une bonne chose, quand bien même je ne me fasse pas d’illusions sur les changements concrets que cela peut engendrer.
Pour ce qui est de la définition, je pense qu’il est intéressant de noter la disparition du mot “volontaire”. Cela ne signifie pas que la RSE soit devenue une démarche obligatoire; mais je pense que cela témoigne du fait que l’on évolue de plus en plus vers l’application d’une RSE forte, avec des standards, voire, pourquoi pas, des réglementations! On lit à la page 12 du document que la Commission a l’intention “d’engager, en 2012, avec les entreprises et les autres parties prenantes, un processus d’élaboration d’un code de bonnes pratiques en matière d’autorégulation et de corégulation, le but étant d’améliorer l’efficacité du processus RSE.” On lit également à la page 16 que la Commission souhaite “privilégier les principes et lignes directrices internationalement reconnus en matière de RSE”. L’accent est donc mis sur la régulation et la conformité aux lignes directrices existantes, ce qui est une bonne