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Travail d'Expo-sciences
Présenté aux membres du jury
Par
Catherine Chabot Laurence Kaprolat
École secondaire Massey-Vanier
22-23 janvier 2014
En 1987, une bactérie a été découverte par Derek Lovley, dans la boue du fleuve Potomac, un fleuve de l'Est des États-Unis, près de Washington, DC. Celle-ci, qui fait partie de la famille des géobacteracées, se nourrit de matières organiques qu’elle décompose. Cette bactérie se nomme la Géobacter. Elle adore les endroits où il n’y a pas d’oxygène et plein de fer. Elle a aussi la capacité assez inattendue de provoquer le mouvement des électrons dans les métaux. Cela signifie que dans des conditions appropriées, Geobacter peut à la fois traiter les déchets et produire de l’électricité. L'espèce représente un exemple RARE de micro-organismes qui sont à la fois abondants et qui jouent un rôle biogéochimique important dans une diversité d'environnements naturels. Ce type de bactéries peut être facilement cultivés et génétiquement manipulés pour des études physiologiques. VOIR ANNEXE 1 (Ligne du temps des importantes découvertes du type de bactérie Géobacter).
Tout d'abord, la Géobacter possède des nanofils (conducteurs) sur sa partie extérieure, des sortes d’appendices jouant le rôle de gestionnaire de l’activité électrique. Les recherches d'une équipe de chercheurs américains ont démontré qu'il serait possible de développer une micropile à combustible biologique. Que lorsqu'on les regroupe en masse compacte, il pouvait y avoir pour conséquence un transfert d'électrons. Ce comportement peut, selon les chercheurs, être facilement exploité pour améliorer le rendement énergétique dans des piles à combustible. Comment faire une pile de ce genre? En fait, ces piles seraient basées sur le même principe que celle des piles à combustibles. La cathode est alimentée en oxygène (en général par l'air) et l'anode qui serait