Rythmes scolaires et periscolaires : le debat se precise
"Le débat avec les collectivités territoriales et le monde associatif a été apaisé, serein et constructif", s'est réjoui Christian Forestier, en présentant le premier rapport de synthèse de la conférence nationale sur les rythmes scolaires au ministre de l'Education nationale le 25 janvier. "En termes de descriptions, ce document est sans précédent", a poursuivi le coprésident du comité de pilotage en présentant tout d'abord les constats partagés et, en particulier, le premier d'entre eux : "Tout le monde est d'accord pour que ça change." Tout le monde, et le ministre en est également convaincu, estime que la question des rythmes scolaires ne peut et ne doit se réduire à celle de l'organisation de la semaine mais que l'approche doit être globale.
Des constats partagés
Les points soulevés, depuis le changement instauré par Xavier Darcos en 2008, ont donné lieu à des constats partagés... en particulier sur le point le plus polémique : la semaine de quatre jours en primaire. "Elle est inadaptée et fait l'unanimité dans la description de ses inconvénients : fatigue des élèves et resserrement des enseignements", souligne le comité. De même, la journée est trop longue et fatigante ; l'année scolaire est déséquilibrée ; le temps de l'enfant est morcelé par une succession de temps, de lieux et de personnels ; les temps de vie hors temps scolaire sont trop laissés aux solutions individuelles et aux aléas locaux (Christian Forestier parle de "système D, facteur d'inégalités sociales") ; la