Rédaction

Après sa rencontre avec son amie Jeanne, Mathilde Loisel rentra chez elle, à la fois furieuse et bouleversée, afin d'expliquer la nouvelle à son mari.

« Charles ! cria-t-elle. - Oui ! Ma chérie. - Devine qui est-ce que j'ai rencontré aux Champs Elysées.
- Je ne sais pas ...
- Mme Forestier !
- Ah ! Cette chère Mme Forestier … Comment va-t-elle ?
- Très bien ! Elle se porte très bien. Elle est mère maintenant, elle a un petit garçon. - Ah, merveilleux ! - Oui, merveilleux ! Mais j'ai appris d'elle quelque-chose de beaucoup moins joyeux … - Ah … Et quelle est cette « mauvaise » nouvelle ? - … Eh bien … La parure était fausse !! déclara-t-elle. - Comment !?! - La parure était fausse ! Elle ne valait que cinq cent francs. - Ce n'est pas possible ! - Tout cela est de ta faute ! Si tu avais retrouvé cette malheureuse parure ... - Tout cela est de ma faute ! s'étonna son mari. Mais ma chère, au départ, c'est bien vous qui l'aviez perdu. Cette à cause de vous que nous avons vécu cette mésaventure et que nous avons dû « rembourser » cette parure pendant plus de dix ans ! - Bon ! Calmons-nous. Nous devons trouver une solution qui pourrait soulager notre malheur.
- Oui, tu as raison. Ces dis malheureuses années feront toujours parties de notre existence mais nous pouvons toujours essayer de récupérer l'argent. - Je pourrais demander à Jeanne de récupérer la parure en échange de cinq cent francs. - Oui ! Et ensuite nous pourrons sûrement la revendre pour un minimum de vingt mille francs … enchaîna-t-il. - C'est d'accord ! Je me rends immédiatement chez Jeanne !