J’ouvre la porte et c’était la milice brune :
- Qu'est ce que vous me voulez ?
- Vous êtes en état d'arrestation pour « Injure à l'Etat national ». Vous avez eu en votre possession un chat non brun durant les dernières années.
- Mais voyons, ce chat est mort! - Je vous demanderais de garder un silence brun, tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous. Dites moi que je rêve! C'est pas possible d'avoir été aussi stupide pour croire que cette police brune allait nous laisser tranquilles. Je prends quelques affaires et mes papiers, comme me l'ordonnaient ces messieurs bruns. Ils me poussèrent vers les escaliers, j'allais presque tomber! Les voisins étaient là, la concierge aussi, et personne ne comprenait réellement ce qu'il se passait. On me fit monter dans un camion brun, qu'on avait néanmoins l'habitude de voir. Dedans, je fus surpris de retrouver la petite couturière de la rue brune. Têtue comme elle était, elle avait préféré cacher son chat noir que le tuer. D'un autre côté, elle avait bien fait, dans tous les cas, elle se serait retrouvée dans ce camion aussi… Pendant notre petit voyage vers l’inconnu, on s'arrêtait de temps en temps pour prendre d'autres « passagers » et on avait beau questionner les policiers bruns sur l'endroit où on allait, personne ne voulait nous répondre. Tout au long de la route, tout le monde était silencieux, des bâchesbrunes nous cachaient le paysage. Aucun moyen de voir où ils nous conduisaient. La petite couturière pleurait son chat, et je commençais à regretter le mien! Il était sympa. Et tout d'un coup je repensai à Charlie, j'allais peut-être le retrouver! Ça me donna un peu de courage et de bonne humeur, tout ce qu'il me fallut pour tenir encore 20 minutes de route. Le camion brun s'arrêta. Un grand soulagement se fit sentir parmi nous. Quand nous somme descendus, je ne savais pas ce qui m'attendait. J'espérais juste revoir Charlie car avec lui on pourrait forcément trouver une