Rédaction
Ainsi nous arrivions enfin à ce rendez-vous. Il était là, tapis dans l'ombre. Ses habits reflétait son humeur maussade. Nous nous saluons du regard. Ma collège s'avança, lui serra la main sans crainte. Elle lui proposa de prendre place sur le banc.
Elle lui dit :
« Bonjour, je suis la journaliste que vous avez eu au téléphone. Je vous propose de commencer cette interview par une question qui me semble essentielle. Aujourd'hui, regrettez-vous les actes que vous avez commis il y a quelques année de cela ? »
Il me regarda d'un air étrange. La caméra semblait le déranger. Peut-être n'en avait-il pas encore l'habitude.
« Si je regrette mes actes ? Plus ou moins.
Plus ou moins ? Repris ma collègue.
Je ne pense pas que le fait de punir des femmes infidèles puisse nuire à la société. Je ne comprends pas ce que l'on me reproche. »
Visiblement, il semblait atteint psychologiquement.
« Vous pensez donc, ne rien avoir à vous reprocher ? Vous ne regrettez pas vos gestes, vous ne culpabilisé pas ?
Non.
Pas même un peu ?
Non. »
Il avait l'air fermer toute discussion.
« Pourrions-nous revenir au meurtre de votre mère ? »
Ma collègue omis de sont plein grès, les meurtres qu'il avaient commis sur presque 20 jeunes prostitués. De son cotes, il se braqua.
«Je crois que la réponse à cette question ne vous sera pas d'une grande