référence et représentation dans "romances sans paroles" de Verlaine
(dissertation à rendre avant les vacances de Noël, c'est à dire avant vendredi 16 décembre)
Rappel du sujet : «Pensez-vous, comme Renaud, dans la nouvelle de Vercors intitulée l'Impuissance, que l'oeuvre d'art soit inutile face à l'oppression? »
1) Ce sujet étant en rapport avec la séquence 2, les copies qui exploiteront à bon escient les textes et les documents complémentaires étudiés au cours de cette séquence seront valorisées. 2) Pensez également aux textes du corpus pour émailler la dissertation de citations.
3) Vos lectures personnelles seront également bienvenues ( ravivez vos souvenirs de la classe de 3° au cours de laquelle vous avez dû évoquer : des poètes engagés contre
Napoléon (Hugo), ou contre le nazisme durant la Seconde Guerre mondiale ; des poètes francophones de la Négritude...)
Plan conseillé si l'on n'est pas du même avis que Renaud (la démarche concessive) :
I Thèse : les oeuvres d'art qui sont évoquées ici n'ont pas d'importance face aux réalités de la guerre. Arg a. La littérature est en effet bien loin de la réalité.
Arg b. Donc cette lecture enferme le lecteur dans un monde irréel : l'agrément qu'il peut avoir à la lecture est égoïste, il est d'ordre esthétique, alors que la guerre pose un problème moral.
Arg c. Donc, ce qui importe est d'agir, et non de lire.
II Thèse : toute œuvre d'art n'est pas inutile
Arg a. La littérature engagée, a une fonction éthique, elle est donc un acte.
Arg b. En effet, certains textes, même dans la littérature d'évasion, peuvent proposer des modèles de conduite.
Arg c. Enfin, ce qui est apparemment inutile peut constituer un dérivatif et empêcher un prisonnier, par exemple, de devenir fou.
Citation à méditer :
« L’art m’ennuie…s’il n’est pas une recherche passionnée de la justice… de la justice pour l’Homme contre la condition humaine, cette recherche dramatique qui est celle d’un Van Gogh,
d’un