Régis debray
La même année, il part à Cuba et suit Che Guevara en Bolivie. Il théorisera sa participation à la guérilla de l'ELN dans Révolution dans la révolution (1967) où il développe la théorie du foquisme : la multiplication de foyers de guérilla.[1]
Il est capturé le 20 avril 1967 puis, torturé par les forces gouvernementales, il aurait livré des informations clefs [2],[3] dont la confirmation de la présence du Che en Bolivie. Les preuves d'un accord de Debray avec la CIA (informations contre arrêt des tortures et promesse d'une peine clémente) auraient été découvertes[4]. Il restera incarcéré pendant quatre ans. À sa libération, il rencontre Salvador Allende et Pablo Neruda. De la rencontre avec Allende émergeront le livre Entretiens avec Allende sur la situation au Chili, ainsi qu'un entretien vidéo : Ce que disait Allende (dont un extrait est disponible sur le site de Régis Debray). Il rentre en France en 1973.
De 1981 à 1985, il est chargé de mission auprès du Président de la République pour les relations internationales. Il travaille alors avec Serge et Beate Klarsfeld pour les aider à organiser l'enlèvement du nazi Klaus Barbie, devenu tortionnaire en Bolivie, afin d'obtenir son jugement en France. Il est ensuite nommé secrétaire Général du Conseil du Pacifique Sud, et enfin maître des Requêtes au Conseil d’État et mis en disponibilité sans traitement en 1988. Il démissionne en 1992.
En 1991, il est responsable culturel du Pavillon français à l’exposition universelle de Séville. Il passera sa thèse de doctorat [5], à Paris I, intitulé : « Vie et mort de l’image. Une histoire du regard en Occident », sous la direction de François Dagognet en 1993.
Il analyse alors l'impact des médias, de la communication et fonde les cahiers de médiologie