Réglementation et maintenance des chaudières de 4 kW à 20 000 kW.
Cette chronique fait le point réglementaire sur l’entretien des chaudières et définie les actions à mener pour maintenir de bonnes performances énergétiques dans l’utilisation des chaudières de 4 kW à 20 MW. Pour ce faire, elle s’appuie sur les textes législatifs et réglementaires relevant du code de l’environnement, et surtout sur la norme européenne NF EN 15378.
1°) Textes réglementaires chaudières
Les textes législatifs et réglementaires pris en compte relèvent, sauf exception, du code de l’environnement. Leur objectif est d’aider à réduire la consommation d’énergie et à réduire les émissions de substances polluantes. Ces textes concernent, plus particulièrement, l’entretien et le contrôle des chaudières dont les puissances nominales s’échelonnent de 4 à 20000 kW. Sont exclues les chaudières de récupération alimentées par les gaz de combustion de machines thermiques. L’entretien et le contrôle des chaudières sont examinés :
• au paragraphe 2°) pour les chaudières de 4 à 400 kW,
• aux paragraphes 3°) et 4°) pour les chaudières de 400 à 20 000 kW.
Réserve importante : les textes suivants, respectant en cela les prescriptions obligatoires actuelles, n’indiquent pas les différentes particularités des générateurs, et de leur entretien, selon le combustible utilisé, en particulier le bois. Reportez-vous aux livrets spécifiques pour ce faire.
2°) chaudières de 4 à 400 kW
Les deux classes de chaudières
Pour l’application des textes réglementaires, dont nous fournissons en annexe (fiche mJ81.6) les extraits essentiels, il faut distinguer :
• les chaudières de puissance nominale comprise entre 4 et 400 kW,
• les chaudières de puissance nominale supérieure à 400 kW et inférieure à 20 MW.
Dans le texte codifié initial (code de l’environnement) ces deux catégories ne sont pas toujours faciles à séparer. Depuis juin 2009 les deux catégories sont plus clairement distinguées, avec deux décrets