Régulation et intégration
Régulation et intégration : quels enjeux ?
>Retour sur l’objet de la sociologie ; sur quoi travaillent les sociologues ?
>Science et blessure narcissique : l’hypothèse freudienne (chaque grande avancée dans la science inflige à l’Homme une nouvelle blessure narcissique)
-après Copernic, Darwin et Freud, une quatrième blessure ?
-les acteurs sociaux, objets de déterminismes sociaux ? A ces blessures narcissiques Bourdieu propose d’en ajouter une quatrième qui est une blessure infligée par les sciences sociales en général et par la sociologie en particulier (l’Homme n’agit pas selon son libre arbitre, sa volonté mais il est poussé à agit comme il le fait par une série de déterminismes sociaux).
-par quels mécanismes la société pèse-t-elle sur les individus ? (l’intégration, la régulation)
-quel est le poids relatif de ces mécanismes ? Ou faut-il vraiment poser (en sociologue) le débat du déterminisme et de la liberté ?) Quels sont les mécanismes qui pèsent sur mon comportement ? SI on essaye de ramener les comportements à des déterminismes sociaux on en arrive à deux grands types de mécanismes : 1/ je suis partie prenante d’un collectif, je noue donc des relations avec tel ou tel et que je suis donc amené à me comporter d’une certain façon = intégration.
2/ quand j’agis je suis des normes comportementales, je n’agis pas n’importe comment, les normes ne sont pas des normes naturelles, nos normes de comportement ont évidemment une dimension qui est une dimension sociale. Mais quels sont les mécanismes qui m’amènent à édifier ces normes ? On en arrive à la régulation.
On peut se demander quelle est l’intensité de ces déterminismes. Il y a des comportements sur lesquels on a l’impression d’être plus libres (le mariage par exemple) il y a donc derrière le déterminisme la question de la dureté de ce déterminisme. Certains comportements que l’on aimerait voir comme des comportements libres sont des comportements déterminés.