I - Rencontre avec l'être aimé et la naissance du couple
1) Une requête d’amour
Les deux premières strophes sont une déclaration adressée à la femme aimée, l’utilisation de l’imparfait traduit une frustration chez le poète (tant qu’il ne lui verra pas il ne sera point comblé). La comparaison avec(les navires) nous ouvre sur une idée de voyage, nous pouvons dire que la femme aimée est sur un autre continent. Le poète évoque d'abord le temps de l'attente de la femme aimée (« Je t'attendais »), puis celui de l'union avec elle. Le temps de l'attente est marqué par l’amour du poète « ainsi qu'on attend les navires ». Cette comparaison donne l'impression d'une certitude, comme si l'être aimé, qui est encore inconnu, devait arriver à une date précise. Dans la deuxième strophe, il s'agit pour le poète de reconnaître la femme de sa vie. La présence de la femme aimée se traduit par des images qui s’opposent « comme une douce pluie qui ne sèche jamais ».La comparaison illustre le fait, que la présence de la femme aimée permet une sorte de renaissance. Elle se traduit, d’abord par une présence discrète « quelque pate d’oiseaux » puis par une présence lumineuse. La femme illumine la vie du poète « le clair de ma vie ».Dès lors ils sont en union avec le pronom (nous) (« Nous allions tous deux enlacés »).

II- Une femme associée au monde
1) Femme associée à la nature et au voyage
La femme aimée est associée en premier à la nature. On peut le constaté dès la première strophe car elle est liée à l’attente du poète « quand le blé ne monte pas plus faut qu’une oreille dans l’herbe ».
La femme est aperçue comme un élément vital, avec la comparaison du vers 8 « comme une douce pluie ». Le poète semble la percevoir comme une femme seule qui a besoin de « poser ses mains de feuille sur son cou ».La séduction féminine est également évoqué avec délicatesse par une métaphore qui indique le mouvement de ses paupières. De plus la femme aimée est également associé au voyage