Résistance en france 2e guerre mondiale
L'Allemagne le dénonce dès 1936. La France, pacifiste, tente de contenir l'expansionnisme allemand autant que possible, allant jusqu'à accepter la destruction de son allié tchèque au traité de Munich (1er septembre 1938).
Pourtant, l'invasion allemande de la Pologne, un an plus tard, n'est pas acceptable. Le 3 septembre 1939, la Seconde guerre mondiale éclate à l'initiative de la France et de son allié britannique.Les théories des relations internationales opposent deux idées : celle du retrait de l'Etat et celle de sa résistance. On parle de la perte de souveraineté des Etats et de son impuissance à assurer certaines de ses fonctions fondamentales face à la montée de nouveaux acteurs. On parle d'érosion des souverainetés pour les pays du Nord et de faillite des Etats pour certains pays du Sud. Bien que ces phénomènes soient vérifiés par les faits, certains avancent l'idée non pas du retrait des Etats mais de la résistance de ceux-ci. Qu'en est-il ? Comment le principe de territorialité nationale est il remis en cause ? Quel est le rapport avec l'Etat ? Enfin, que faut-il penser : y a-t-il un retrait ou une résistance des Etats ? Le 18 juin 1940, depuis Londres, le général de Gaulle lance un appel à la poursuite du combat. Il fonde la France libre et organise une petite armée, les Forces françaises libres (FFL), composée surtout d'hommes venus des colonies françaises d'Afrique. Commandées par le général Leclerc, les FFL se battent aux côtés des Alliés, principalement en Afrique. En France, dès 1940, alors que la grande majorité des Français fait confiance au maréchal Pétain, quelques troupes de résistants s'organisent selon leur affinité politique ou syndicale. Peu nombreux, ils risquent leur vie en diffusant des tracts et