Résister en france pendant la 2nde guerre mondiale
Introduction
La Résistance représente un des évènements fondateurs de la France de l'après-guerre. Entre 1940 et 1944, dans un pays confronté à un désastre sans précédent, une poignée d'hommes et de femmes ont témoigné de l'espérance et du refus de la fatalité. Refus d'une occupation humiliante, refus du consentement au principe de réalité, refus du renoncement, fidélité à une certaine vision de la France. L'engagement et le sacrifice des résistants ont permis à la France de ne pas perdre son âme et de retrouver sa liberté.
« L'Histoire est une mêlée étrange, a dit Jean Jaurès, où les hommes qui se combattent servent la même cause. L'Histoire est la résultante de toute les forces, toutes les classes, toutes les tendances, tous les intérêts, toutes les idées, toutes les énergies collectives ou individuelles cherchant à se faire jour, à se déployer, à se soumettre l'Histoire. »
Aucune définition n'illustre mieux la Résistance. Des entités, qui, à partir d'impératifs traditionnels, philosophiques, idéologiques souvent contradictoires, amalgamées à une foules anonyme et sans distinction d'hommes et de femmes de tous âges, résisteront spontanément dans le même sens et tiendront ensemble par des fibres à la fois dissemblables et fraternelles.
Donc pas d'unité. Cependant, une constante résolution : « se soumettre l'Histoire », en ce temps-là, c 'était vaincre Hitler. Une étape aussi considérable à entreprendre qu'étaient les pas qui l'ont fait franchir, hardis mais aussi libres que tous ceux qui régissent la marches des hommes vers une destinée qui ne dépend que d'eux seuls, pour la dure acquisition d'un avenir meilleur, en harmonie avec le sacrifice consenti.
Pas d'unité, mais cependant un lien : la Patrie.
En France, nous pouvons constater l'écho de la voix des sacrifiés se répercutant dans les clairières, se réfléchissant contre les murs des forteresses et des prisons, se répétant et se renvoyant tout au long