L’histoire commence dans une étude d’avoués. Godeschal, un clerc, dicte une ordonnance que les autres copient. Elle parle de biens à rendre. Les six qui sont présents s’amusent à faire des plaisanteries. Un vieil homme entra dans l’étude, les clercs sont indifférents. Le plaideur ne veut parler qu’au patron, Maître Derville, indisponible jusqu’à minuit. L’homme veut revenir à une heure du matin. Les clercs parient sur le pauvre homme. Le plaideur se nomme Chabert, plus exactement le colonel Chabert, celui qui est mort à l’effroyable bataille d’Eylau. Les clercs se moquent de lui. Après une longue discussion, ils se remettent au travail. Chabert est de retour à une heure. Il croyait que l’on se moquait de lui. Le clerc et Maître Derville le croient fou car il se présente comme quelqu’un étant mort. L’avoué l’écoute. Chabert raconte son histoire avec lucidité. L’avoué précise qu’il est l’avoué de l’ex-femme de Mr Chabert, la comtesse Ferraud, qui s’est remariée. Les pièces qui attestent de son identité ne sont pas en sa possession. Il veut faire un procès contre la comtesse pour récupérer ses biens et avoir un peu d’argent. Derville veut aider Chabert. Celui-ci est très étonné et reconnaissant. Son plus proche camarade, Boutin ne l’a reconnu qu’après de nombreuses questions. Chabert était orphelin. Boutin est mort, et Chabert sans un sou. L’avoué est très généreux : il lui donne deux pièces d’or pour que Chabert ait un peu d’argent.
Derville lit une lettre qui va tout révéler. Une fortune de 300 000 francs que Chabert avait a été léguée. Derville retrouva Chabert au domicile de ce dernier. C’était comparable à un trou à rats. Il apprend à lire aux enfants du coin et forme des jeunes gens à se battre à l’épée comme à l’armée. Chabert se rend compte qu’il n’est plus riche et que le procès va être long. Il est découragé par le monde social et judiciaire. Est-il sur le point d’abandonner ? Chabert se fie totalement à Derville mais il est angoissé.
Le comte et la