Bienvenue à Gattaca | Titre original | Gattaca | Réalisation | Andrew Niccol | Durée | 101 minutes (1h41) | Sortie | 1997 |
Dans un monde futur, on peut choisir le code génétique des enfants. Gattaca est un centre d'études et de recherches spatiales pour des gens au patrimoine génétique impeccable. Dans cette société hautement technologique qui pratique l'eugénisme à grande échelle, les gamètes des parents sont triés et sélectionnés afin de concevoir des enfants ayant le moins de défauts et le plus d'avantages possibles.
Dans les génériques, les lettres G, A, T et C apparaissent avant les autres, en référence aux 4 nucléotides, composants de l'ADN. GATTACA reprend aussi ses 4 lettres.
Les entreprises et les employeurs ont recours à des tests ADN discrets afin de sélectionner leurs employés ; les personnes conçues de manière naturelle se retrouvent, de fait, reléguées à des tâches subalternes. Gattaca décrit un monde futur terrifiant parce que trop parfait
Une fable inquiétante qui aborde de très nombreux sujets brûlants en rapport avec notre époque ; on pourra relever pêle-mêle une dénonciation de l'eugénisme, du déterminisme génétique, ou encore de la part d'amour dans l'enfantement, que les avancées concrètes en matière de fécondation in vitro remettent en question.
Par la relation conflictuelle entre les deux frères, le réalisateur met en avant le mérite à aller de l'avant même lorsque les cartes en main ne sont pas favorables, et pointe du doigt l'absence totale de déterminisme que l'on pourrait chercher dans un code génétique qui ne serait ni plus ni moins qu'une donne et non un itinéraire obligé.
Vincent Freeman est un enfant né naturellement dit naturel ou invalide qui rêve de devenir astronaute et de rentrer à Gattaca pour partir dans l'espace. Ses parents partant d'une bonne intention, décident de se passer des services de la science pour leur premier enfant, préférant laisser son avenir au hasard. Mais, dès la naissance, son profil est