La pièce débute avec l’arrivé de deux personnages : Léonard Brisebois et Christian Larochelle jouant respectivement les rôles de Laurel et Hardy. Sous la direction de Marc Killman (un metteur en scène très en demande, malgré son caractère exécrable), ils devrons jouer la scène de l’assassinat du président Lincoln, l’un étant John Wilkes Booth et l’autre, un des acteurs jouant sur la scène au moment de l’incident. Tout ceci est donc mis en scène à la manière de poupée russes: Léonard et Christian jouant Laurel et Hardy, qui eux se mettent dans la peau et de l’assassin et de l’un des acteurs. Plus le temps avance plus les idées et les demandes de Marc Killman deviennent farfelues. Il semble malade et ses symptômes s'aggravent de jours en jours. Soudainement, lors d’une répétition, Marc Killman s’éteint. L’acteur (Sébastien) qui était jusqu’ici engagé pour jouer la statue de cire d’Abraham Lincoln, s’attribut la mise en scène de la pièce déjà en court, afin de finir l’oeuvre de M.Killman. Il la renomme : «Killman va au théâtre» et se révèle plus marginal que Marc. Pendant ce temps, Christian semble développer de la haine et de l’amour envers son coéquipier. Léonard, quant à lui, ressent un malaise et s’éloigne tranquillement. Le soir de la première, J.Wilkes Booth tue réellement son partenaire à la place de visé la statue avec un fusil chargé à blanc. Sébastien décide de créer une pièce a partir de cette nouvelle tragédie et bien sur d’engager de nouveau acteurs. Devenant de plus en plus fou, la pièce se termine sur la mort de tous les personnages présents et un hurluberlu danse la mort de