Résumé du père goriot
Dans une pension pauvre de Paris, un vieil homme, le père Goriot, est un mystère. Chaque personnage qui l’entoure, de la propriétaire aux autres locataires, ont une histoire, quelque chose qui leur permet d’exister. Chacun à sa vie et c’est là une des plus grandes richesses de l’auteur : Ne laisser personne sans histoire. Il est en plein cœur de l’humanité, aucun ne vit que pour être l’ami de celui-ci. Non ! Balzac sait habilement donner à chacun un destin et c’est cette connaissance du genre humain qui sera l’instigatrice de sa « Comédie Humaine ». L’ambiance est parfaite. Chacun existe, chacun se sait d’importance ou se croit, on s’y croit et s’y sent. Avec connaissance, il fait du relief à l’histoire du pauvre vieillard en incluant l’existence pleine d’action d’un jeune étudiant sans le sous. Rastignac est ce qui a capté l’œil de l’auteur. Il le suit, le connaît mais il sait qu’au fond, son drame, sa fin, son dénouement ; ce qui fera pleurer, c’est le vieil homme dans sa pension. Balzac agit comme un Dieu qui se tient au-dessus de Paris La lumineuse, l’observant mais ne suivant du regard qu’une seule histoire, ne pouvant faire autrement. Dans le père Goriot, pourtant, c’est l’histoire de maintes personnes. Mme de Beauséant qui souffre de l’abandon, Vautrin à l’étrange passé, la jeune orpheline au lendemain éclairé… Et le défaut de ce texte que j’ai décrit comme parfait ? Rien n’est de perfection et Honoré de Balzac ne peut se sauver de cette règle. Le problème qu’y trouvera le lecteur d’aujourd’hui, c’est l’attachement de l’auteur au style de son temps. Un style qui se perd en mot pour un simple objet, qui parle durant dix pages d’une bâtisse, de son jardin et de son architecture. Rapidement, on peu se lasser. Cet amour pour la description, c’est Balzac. S’il n’aurait pas eu cet amour, jamais sans doute aurait-il eut envie de décrire les gens entourant son