Résumé Jacques d'Amour Zola
Tout bascule pendant le siège des Prussiens devant Paris. C’est à cette époque qu’il fait la connaissance de Berru, un peintre en bâtiment affamé. Celui-ci mange bientôt matin et soir à la table du couple. Il se dit patriote, tient des propos enflammés sur le gouvernement (« un tas de lâches »), prône la république et « la richesse à tout le monde, la justice et l'égalité régnant partout ». Ses discours inquiètent Félicie (son père est mort sur une barricade en 1848) mais impressionnent Jacques et surtout Eugène qui a maintenant 19 ans. L’armistice est conclu et les Prussiens défilent sur les Champs-Elysées. Et c’est le début de la Commune : le père et le fils font le coup de feu. Un jour, Eugène, garde national, est touché par une balle en pleine poitrine et meurt. Jacques Damour sanglote devant sa femme. Au dos d’une photographie d'Eugène, il écrit, avec la date et sa signature : « Je te vengerai ». Peu de temps après, il est fait prisonnier. Berru, lui, qui « avait eu l'habileté d'obtenir une bonne place dans l'intendance », a filé trois jours avant l’arrivée des troupes…
C’est cet « ami » justement que Damour retrouve par hasard sur le pont Notre-Dame. La mine « fleurie, l'air plus jeune », Berru lui apprend alors que Félicie s’est remarié avec un riche boucher des Batignolles, veuf, la soixantaine, nommé Sagnard. « Moi, à ta place, j'irais chez eux, et je m'installerais, et je flanquerais le Sagnard à la porte, s'il m'embêtait... »