Résumé LES BELLES IMAGES
Chapitre 1[
Laurence et sa famille passent un weekend agréable à Feuverolles, la maison de campagne de sa mère Dominique et de son conjoint millionnaire, Gilbert. La scène est, selon Laurence : « l'image parfaite qu'ont reproduite Plaisir de France et Votre Maison » (7)1. Sa sœur, surnommée Sainte Marthe, s'occupe des enfants. Jean-Charles, Gilbert, Hubert et les Dufrènes discutent des stéréos de haute fidélité, à des voyages prévus à Balbek (10)1, de leurs métiers et aussi des images de la métropole utopique du futur. Laurence demeure tranquille, réservée à ses observations, avant d'être invitée à se joindre à sa mère dans sa chambre. On apprend que Dominique et sa fille ont une relation étroite. Ensemble elles regardent le reflet de Dominique dans le miroir. Malgré l'image d'une femme de 51 ans qui vieillit bien, Dominique craint sa vieillesse, le refus de l'ex épouse de Gilbert, Marie-Claire, de lui accéder le divorce pour le contrarier ; elle se sent rapetissée à cause de sa quasi dépendance envers son conjoint au niveau social. Sa mère est pour Laurence une énigme et une étrangère (11)1.
De retour à Paris, Laurence se jette dans son travail et cherche un slogan pour vendre des panneaux de bois (21)1. Elle est interrompue par sa fille aînée, Catherine, qui est déconcertée par la question de « pourquoi est-ce qu'on existe ? » (26)1 Laurence s'efforce de répondre d'une manière qui satisfera sa fille et commence à se faire des soucis au sujet de l'état émotionnel de ses enfants. Le lendemain, au travail, Laurence s'inquiète toujours pour Catherine et pense à son mari, Jean-Charles, et aussi à son amant et collègue, Lucien, qui exige de plus en plus de ses attentions, malgré l'ennui que cela soulève en elle. Le soir, elle passe chez son père pour lui demander son avis sur Catherine. Le père de Laurence est pour elle un genre de sage qui vit selon ses principes humanitaires en dépit des exigences sociales. C'est un homme solitaire, qui est l'amour de sa vie