Résumé_Modèle_ricardien
Hypothèses du modèle :
1. Deux pays A et B.
2. Deux biens 1 et 2.
3. Un facteur de production L
4. Le facteur de production est immobile au niveau international mais mobile entre les différents secteurs. 5. Des rendements d’échelle constants.
6. Il n’y a aucune distorsion au commerce (quota, tarif, imperfection de la concurrence).
7. Préférences identiques et homogènes.
8. Une technologie différente entre les pays : le coût de production est différent dans les deux pays. Donc, les quantités respectives des deux biens produites par une unité de travail différent entre les pays.
9. Pas de différences de dotations factorielles.
Enoncé :
Ricardo (1817, Principes de l’économie politique et de l’impôt) établit la loi des avantages comparatifs : Il est toujours avantageux pour les deux pays de commercer, à condition qu’ils se spécialisent dans le bien dans lequel ils ont le plus grand avantage absolu ou le plus petit désavantage absolu.
Différences entre Ricardo et Smith :
La thèse de Smith sur le commerce international se fonde sur une évidence: il est prudent “de ne jamais essayer de faire chez soi la chose qui coûtera moins à acheter qu’à faire”. La démonstration formelle des avantages du libre - échange chez Smith repose sur la notion d’avantage absolu. Si une nation est meilleure dans la production d’un premier bien, tandis qu’une seconde est meilleure dans la production d’un second bien, alors chacune d’entre elles a intérêt à se spécialiser dans sa production. Donc, on regarde le coût de production d’un bien de manière absolue sans le comparer au coût de production d’un autre bien. En faisant cela, un pays peut avoir deux avantages absolus (il va tout produire) ou deux désavantages absolus (il ne va rien produire). Par contre, d’après Ricardo, en regardant les coûts de production relatifs (d’un bien par rapport à l’autre), chaque pays va se spécialiser dans le plus grand avantage absolu ou le plus petit désavantage absolu, ce qui permet aux deux pays