Résumé_Pourquoi les individus aident ils moins autrui lorsqu ils sont nombreux
Peggy Chekroun nous expose ,à travers son article, l'effet spectateur. Pour cela, elle s'appuye sur l'affaire d'agression de Kitty Genovese, qui fut un évènement retentissant du fait de l'absence d'intervention des témoins.
L'effet spectateur est la diminution des comportements d'aide en présence d'autrui. L'affaire Genovese fus le moteur de multiples recherches. En effet, de nombreux chercheurs se sont interessés à ce phénomène et ont mis en place différentes expériences. Ces dernières ont renforcé l'idée suivante, plus il y a de témoins plus les chances d'être secourue sont moindres. Mais comment peut-on expliquer ce comportement d'inaction? Une théorie propose de diviser ces situations d'urgences. Pour espérer la réaction d'un individus il doit tout dabord être témoin de la scène, la comprendre et enfin choisir d'intervenir. Cependant, la présence d'autruis dans chaque étape peut fausser ce processus. Ainsi, l'influence sociale (agir comme les autres), l'appréhension de l'évaluation (peur de paraitre ridicul) et la diffusion de la responsabilité (pourquoi moi et pas un autre?) sont à l'origne même de l'effet spectateur. Toutefois, ne peut-on pas empêcher ce phénomène? Nous pouvons l'atténuer de trois maniéres. D'une part, si le danger est explicite ou bien que la victime exprime clairement qu'elle a besoin d'aide, il n'y a pas lieu de se référer aux réactions d'autres témoins et la réponse adaptée est instinctive. D'autre part, lorsque le témoin se sent concerné, soit car il a les capactités requises pour venir en aide à la victime soit car les conséquences de l'acte commis les affectent personnellement. Enfin, lorsque le groupe se connais, la crainte du ridicule et de la réaction de l'autre face à mon agitation serait nettement atténuée. De plus dans ce cas, la responsabilité n'est plus individuelle mais collective. Le groupe réagis comme s'il n'était qu'un.