Résumé : a l'ouest rien de nouveau
Après dix semaines d’entraînement, la rencontre du cruel caporal Himmelstoss et l’inimaginable brutalité de la vie au front, Paul et ses amis se rendent compte que leur idéal de patriotisme et de nationalisme sont de simples clichés vides de sens. Laguerre agit comme une révélation et le jeune soldat se sent trahi par ses maîtres. Les atrocités de la guerre vont vite changer leur manière d’aborder ou de voir les choses. Tout d’abord « martyrisé » dans un camp d’entraînement par un supérieur, Himmelstoss, aux méthodes de tortionnaire, ils sont par la suite envoyés à l’arrière puis sur le front où Paul et ses camarades subissent des bombardements continus causant de lourdes pertes. Ils sont alors ramenés à l’arrière, le temps d’attendre des renforts, où ils passent de belles semaines avant que Paul ait une permission de 14 jours. Cette intermède va, pour lui, tout changer. Il trouve sa mère mourante et le voisinage compatissant ou agressif. Il refuse de leur conter les horreurs de la guerre et décide de tout minimiser. Une fois de retour, Paul est de nouveau envoyé à l’arrière où se trouvent des prisonniers russes. Il se surprend à avoir pitié de l’ennemi… Cette pitié va resurgir lorsque, de retour sur le front, perdu dans le no man’s land, il tente de sauver un soldat français. D’autres évènements et d’autres pertes vont totalement anéantir Paul qui estimera tout avoir perdu: » Les mois et les années peuvent venir. Ils ne me prendront plus rien. Ils ne peuvent plus rien me prendre.