Sa grand mère
De décembre 2003 à novembre 2005, les sélections nationales de 198 pays participent à une phase de qualification, dans le but de désigner les 31 équipes pouvant prendre part au tournoi final en compagnie de l'Allemagne, qualifiée d'office en tant que pays organisateur.
La compétition est remportée par l'Italie, qui bat en finale la France aux tirs au but. L'Allemagne prend la troisième place devant le Portugal. Le Brésil, champion du monde en titre et favori de l'épreuve1,2, est éliminé au stade des quarts de finale par la France. Sur le plan sportif, le tournoi est marqué par le retour à une domination des « grandes équipes européennes et sud-américaines »1 : tandis que la précédente coupe du monde en 2002 voit des équipes d'Asie, d'Amérique du Nord et d'Afrique aller relativement loin dans la compétition (jusqu'en quart et demi-finale), tous les quart-de-finalistes de l'édition 2006 sont européens ou sud-américains et tous les anciens vainqueurs de la compétition sauf l'Uruguay sont présents en quart de finale.
Le tournoi 2006 est suivi dans le monde entier et sa couverture médiatique confirme que la coupe du monde de football est l'événement sportif le plus important de la planète à côté des Jeux olympiques3. La vente des droits de diffusion et le sponsoring contribuent à la réussite économique de la compétition sportive. La coupe du monde 2006 est aussi un énorme succès populaire en Allemagne, où elle est surnommée Sommermärchen (conte de fées d'été), et elle donne également une image très positive du pays à l'étranger4,5,6,7. Sommaire [masquer] * 1 Préparation de l'évènement * 1.1 Désignation du pays organisateur * 1.2 Comité d'organisation * 1.3 Villes et stades retenus * 1.4 Caractéristiques des stades * 1.5