SAA
2010
Spectroscopie d’Absorption Atomique
Salle de TP de Génie Analytique
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V. JACOB
IUT de Chimie de Grenoble
22/08/2010
Spectroscopie d’Absorption Atomique 2010
1 INTRODUCTION
La spectrométrie d’absorption atomique (SAA) et l’émission de flamme (EF), encore appelée photométrie de flamme, permettent de doser dans pratiquement toute sorte d’échantillon, un ou plusieurs éléments prédéfinis choisis dans une liste en contenant environ 70 (métaux et non métaux). Les appareils correspondants fonctionnent pour la plupart suivant l’une ou l’autre de ces méthodes, bien que le principe des mesures soit différent. Les applications sont très nombreuses étant donné qu’on atteint pour certains éléments des concentrations inférieures au µg/L (ppb).
1.1 ILLUSTRATION ET INTERPRETATION DES PHENOMENES CONCERNES EXPERIENCE DE KIRCHHOFF
Vieilles de plus d’un siècle les expériences de Kirchhoff, à qui l’on doit également l’invention du spectroscope, permettent d’illustrer les principes de l’absorption et de l’émission atomique.
Lorsqu’on disperse la lumière émise par une source polychromatique (lampe à incandescence ou arc électrique) avec un prisme, on obtient un spectre continu. Si on substitue à la source précédente un bec Bunsen dans lequel on projette un peu de chlorure de sodium, on obtient le spectre de raies d’émission de cet élément, qui montre le doublet jaune bien connu situé vers 589 nm. Cette partie de l’expérience illustre l’émission de flamme (émission atomique). Enfin si on associe les deux sources précédentes en plaçant sur le trajet optique de la flamme du bec Bunsen, en aval de la source polychromatique, on obtient sur l’écran un spectre comparable à celui présenté ci-dessous, si ce n’est qu’il apparaît des raies sombres à l’endroit des