Sabotages sncf et ultra gauche
Les sabotages SNCF
Introduction
On a choisit de prendre comme évènement le sabotage du réseau SNCF par l’ultra gauche. Nous avons trouvé ce sujet intéressant, car ce mouvement est très peu connu, leur revendication, et la façon dont la une partie de la presse a traitée cette information. Les trois journaux étudiés ont été achetés le mercredi 12 novembre. On a choisit de prendre deux journaux de gauche (Libération et l’Humanité) pour voir le point du vue du groupe même, et un journal un peu moins engagé (Le Parisien) pour essayer d’avoir une vision plus neutre. Le plan va se diviser en trois parties : dans un premier temps nous parlerons de l’extrême gauche, puis dans un second de la SNCF et enfin nous analyseront à travers les journaux comment est traitée l’histoire.
I – L’ultra gauche
1) L’historique
Le mouvement autonome est né au début des années 70 dans la lignée du mai 68. L’ultra gauche est un groupe en marge des partis politiques, ces activistes préfèrent l'action radicale plutôt que de voter ou faire des actions pacifistes. Ils sont ultra minoritaire. Les acteurs de la mouvance anarcho-autonome sont à distinguer des militants d'extrême gauche traditionnels.
Selon Serge Cosseron, (historien et écrivain du Dictionnaire de l’extrême gauche) » le centre de gravité de l'extrême gauche se déplace vers la gauche. Le parti d'Olivier Besancenot va remplacer le Parti Communiste : ceux qui refusent de jouer le jeu se retrouve donc dans ce qu'on peut appeler l'ultra-gauche. Ces militants critiquent le gauchisme et considèrent que les acteurs de la gauche sont trop mous. Pour eux, l’activisme traditionnel ne suffit pas. Ils privilégient dès lors les actions plus violentes qui vont s'apparenter à du sabotage. Ils sont anti électoralistes : ils ne rentrent pas dans la logique d'un Olivier Besancenot et de son Nouveau Parti