Saint germain ou la négotiation
A la lecture du livre, ce postulat m’a intrigué. Je n’ai pas saisi le sens de ces ambiguïtés qui, jusqu’ici, me paraissaient être évidents. Pourquoi la vérité ne serait-elle pas le contraire du mensonge ou haïr le contraire d’aimer ?
Au cours de mes réflexions, plusieurs possibilités de solutions à cette phrase soi-disant « philosophique » se sont ouvertes. Avant toute chose, pour amorcer la compréhension, j’ai posé la question suivante à mon entourage : la vérité est-elle le contraire du mensonge ?
Tout comme moi, personne ne comprenait le sens de ce que Francis Walder semble affirmer. En fait, c’est, en quelque sorte, jeter le discrédit sur une évidence, détruire un immeuble par ses fondations. Il faut dire que pour la plupart, cette phrase anodine laisse pantois, elle remet en question toutes les croyances transmises et l’éducation reçue. Ce qui pour moi est un début de réflexion : nous avons tous une perception différente de ce qui semble être une évidence. Pour en avoir le cœur net, j’ai regardé dans le dictionnaire Larousse, édition 2000, le sens du mot « contraire ». Il s’avère qu’il signifie « qui s’oppose radicalement à quelque chose ».
Poursuivons mon cheminement. Pour exister, un mot, un état, une émotion doit avoir son contraire. Sinon, il nous est impossible de connaître voire d’apprécier cette existence. Par exemple, si l’obscurité n’existait pas, nous nous ne rendrions pas compte de l’existence de la clarté. En quelque sorte cela serait comme si elle n’était pas réalité. L’une ne va pas sans l’autre ainsi que l’une n’existe pas sans l’autre ! En outre, je pense que si les