La conscience est une faculté propre à l’homme. La conscience est la faculté mentale d’appréhender de façon subjective les phénomènes extérieurs (Par exemple, les sensations), intérieurs (état émotionnels) et plus généralement de sa propre existence. A première vue, la conscience est une faculté utile et bénéfique dans la vie humaine. Mais ce texte de Nietzche nous fait revenir sur notre position en présentant la conscience selon un nouvel angle. Comment peut on alors considérer le bien fait de celle ci lorsque l’auteur nous présente les déviations du comportement humain suite à un phénomène de société qui aboutit a une nouvelle facette de la conscience ? Elle prend alors un aspect négatif, c’est pourquoi l’auteur emploi le terme de « mauvaise conscience ». Nietzche traite le sujet de la conscience et des déviations du comportement humain dans la deuxième dissertation de son œuvre philosophique La Généalogie de la morale, qui est un ouvrage polémique destiné à faire l’analyse de la morale. L’auteur considère la société et plus précisément son organisation comme responsable du retournement de l’homme « contre l’homme lui-même ». Nous analyserons tout d’abord la première partie du texte ou Nietzche nous explique brièvement ce qu’est la mauvaise conscience ainsi que son origine, puis nous verrons dans un deuxième temps de manière plus précise les causes de cette « mauvaise conscience » ainsi que leurs conséquences. Nietzche a une idée très précise et décalée par rapport aux idées de sont temps, de la conscience qui est pour lui « qu'un réseau de communications entre hommes ». Elle nait d’un besoin de l’homme à savoir constamment ce qu’il pense. Pour lui, l’homme vivant seul n’a pas besoin de conscience. « La pensée qui devient consciente [...] s’exprime en paroles, c'est-à-dire en signes d'échanges, ce qui révèle l'origine même de la conscience ». Pour Nietzche, la « mauvaise conscience » est le résultat de l’évolution de la societe. C’est un « profond état