Les salutations…dans la société française

Le mot « salutation » a pris son origine de « saluer ». « Saluer » du latin « salutare, le salut » signifie donner à quelqu’un une marque extérieure de civilité, de respect, quand on se trouve en sa présence ou quand on le quitte(1).
La salutation est une forme de politesse, qui elle-même est régie par les règles de bons usages, de valeurs, d’ensemble d’actions qui dictent notre savoir-vivre en communauté. Bien que les salutations peuvent varier d’une ethnie, d’une confession, d’une culture à une autre ; elles restent un code de bonne conduite dans l’intérêt général. Que l’on se salue en inclinant le haut du corps au Japon, que l’on tire la langue au Tibet ou que l’on se claque les paumes de la main l’un l’autre en agrippant les doigts(fermés en poing) de l’autre personne au Kenya ; chaque société applique ses mœurs de bienséance. Ce rituel ne laisse personne indifférent, si bien que ne pas saluer est d’ors et déjà un signe de rejet de salutations enseignées au sein d’une société.
Au-delà de la culture, de l’identité d’un groupe et d’un pays qui imposent ses salutations propres, il y a également les salutations imprégnées et appliquées selon la culture et l’identité d’une entreprise ou d’une institution. A vrai dire, tout cela devient bien compliqué, surtout pour le citoyen lambda, lorsqu’on sait qu’elles peuvent changer même selon la tenue. Effectivement, à l’armée, on ne se saluera pas de la même manière que l’on soit en tenue de sport, de service, avec ou sans coiffe…
Pourquoi accordons-nous tant d’importance à un regard, un geste, un signe, que peuvent-ils signifier pour chacun d’entre nous… mais pourquoi accordons-nous également autant voire plus d’importance, lorsque ce même regard, ce même geste et ce même signe sont absents…
Tout cela nous amène à penser que « dans une société bien organisée, chacun doit concourir à l’agrément de tous ; et c’est à ce point de vue que l’étiquette a sa raison d’être,