Samuel
L'autre crise est plus insidieuse, mais tout aussi inquiétante. Les désordres écologiques se poursuivent avec leur lot inquiétant de nouvelles dégradations de l'environnement.
Par contre, la seconde semble actuellement passer au second plan, tant les problèmes posés par la première crise sont urgents. Pourtant, même si elle n'est pas aussi visible et perceptible, elle impose des réactions aussi rapides et urgentes. L'une concerne simplement le court terme, l'autre le plus long terme et nos enfants.
Mais à regarder les propositions formulées pour « sortir de la crise » nous pouvons rester sceptiques sur la prise en compte des urgences écologique. Globalement, deux types de réponses sont formulées par le gouvernement ou par l'opposition :
- soit on pense qu'il faut interdire les licenciements et continuer comme avant. C'est-à-dire continuer à toujours produire plus, sans se poser de questions sur la pertinence et l'utilité des productions.
- soit on pense qu'il est nécessaire de multiplier les investissements pour relancer l'emploi et distribuer des salaires qui vont permettre de consommer plus. En d'autres termes, il s'agit de construire des routes, de rénover des églises, de construire des centrales nucléaires, etc. pour distribuer des revenus, pour relancer « la consommation » (et donc, par ricochet, de relancer les entreprises qui produisent les biens consommés).
On le voit, quelle que soit la solution, l'idée est de conduire les gens à consommer de plus en plus. L'essentiel est de faire tourner les entreprises, de distribuer des ressources financières supplémentaires qui se transformeront à leur tour en consommation de produits.
En caricaturant, on pourrait dire qu'une famille relancerait